Ville de Saint-AntoninVille de Saint-Antonin
Histoire de la ville

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En 1783, le Gouverneur Haldimand autorise l’ouverture d’un chemin colonial qui allait relier la rive sud du fleuve St-Laurent au Lac Témiscouata. Il y a eu deux tracés : l’un passant dans la partie ouest de la municipalité (Vieux chemin du Lac) et plus tard l’autre, passant dans la partie est (Chemin neuf). Puis éventuellement, un autre rejoignant les deux chemins (la rue Principale actuelle). Vers 1809, M. Saluste Bélanger vient s’y établir comme premier défricheur. Plusieurs autres colons et familles arrivèrent par la suite pour peupler le territoire : les Lavoie, Desrosiers, Dubé, Soucy, Marquis, Duval, Thériault, Paradis, Pelletier, Plourde, Dupont, Dumont, ...

C’est en 1856 que Saint-Antonin est fondée et elle compte alors 836 habitants qui pour la plupart sont des agriculteurs. Signe de vitalité et de dynamisme, sa population s’accroît de façon régulière au fil des générations passant de 1 250 en 1925, à 1 500 en 1950, à 2 400 en 1975, à 3 300 en 1995, à 3 780 en 2007 et enfin à 4 233 en 2021.

C’est d’ailleurs à ce moment que la Municipalité de Saint-Antonin devient Ville de Saint-Antonin. Avec ce changement de statut, elle franchit un autre pan de son histoire et prend son envol vers un développement accéléré.


L’industrie et le commerce...

À l’époque, alors que l’agriculture et ses sortes de cultures et d’élevages se développaient, l’entreprise des moulins s’implantait : à scie, à bardeaux, à farine, à tabac, à carder la laine et de pulpe. Étaient également de la partie, les services d’une beurrerie, d’une fromagerie, d’une ferblanterie, d’une cordonnerie, d’une forge et d’une ferronnerie.

Les tourbières occupent une partie importante du territoire et n’ont jamais cessé d’être exploitées depuis 1945. Les produits de tourbe y connaissent un développement et une transformation sans précédent. Cette industrie fournit emplois et revenus à des centaines de travailleurs.

Au même rythme que sa population augmentait, la municipalité de Saint-Antonin voyait son activité économique se diversifier. À l’agriculture s’est ajouté des activités industrielles, commerciales et touristiques et ce grâce à une situation géographique privilégiée et à l’abondance des ressources naturelles telles que le bois, la tourbe et le gravier.

Enfin, au début des années 1970, la construction de l’autoroute transcanadienne 185 qui relie le Québec au Nouveau-Brunswick est venue confirmer le territoire de Saint-Antonin comme carrefour stratégique pour le transport des biens et des personnes. Le fait que cette autoroute traverse en son centre la localité de Saint-Antonin, lui permet de développer de nombreuses activités reliées au transport et d’accueillir des entreprises désirant se localiser le long de grands axes routiers. Avec le réaménagement de cette autoroute, Saint-Antonin demeure, plus que jamais, ce carrefour stratégique.


Le milieu scolaire...

Dans les années 50, les écoles des rangs commencent à se fermer pour faire place à deux nouvelles écoles : l’école Lanouette (1954) nommée ainsi en l’honneur du curé Adrien Lanouette. Puis l’école Levasseur (1961) en l’honneur du curé Paul Levasseur. Depuis 2007, cette dernière est fermée et occupe des immeubles locatifs.

Près de 400 élèves sont maintenant au primaire, y compris les classes de maternelle 5 ans et maternelle 4 ans. Un plus grand nombre d’élèves fréquentent les écoles secondaires de Rivière-du-Loup : preuve que l’instruction, l’éducation est une valeur incontournable et prioritaire pour les familles actuelles.